Le film débute avec l'accouchement d'une vache qui montre comment Luce est, à l'aise, même face à une situation un peu délicate, une scène pas si anodine que ça comme celle qui suit lorsqu'elle procède à l'euthanasie d'un chien alors qu'elle vient de perdre les eaux tout ça d'un sang-froid assez glaçant. La réalisatrice insiste, tout est fait pour montrer le caractère et la capacité de Luce à s'adapter pour ainsi accentuer "l'anomalie" de ce qui suit lorsque cette jeune maman semble perdue et désabusée face son enfant.
"Post partum" est un titre explicite pour un film qui parle donc de Luce, une jeune femme qui suite à son accouchement va sombrer petit à petit dans la folie entre moments de déni, d'angoisse et de paranoïa sous l’œil impuissant de ses proches qui ont vite fait de la lâcher. Le thème est intéressant et fort, mais je n'ai absolument pas accroché au film ni même ressenti d'émotion, il y a peut-être un problème de mise en scène ou de scénario, mais j'ai eu l'impression (ce n'est que mon ressenti) de voir un film à sens unique qui blâme cette femme qui semble dangereuse pour son enfant ce qui n'aide pas pour une prise de position en sa faveur.
Le film est peut-être tout simplement réservé à un public féminin ou à des gens qui ont vécu ce drame, j'ai eu beaucoup de mal, mais je reconnais tout de même la bonne performance de Mélanie Doutey.