Un film mettant en scène une femme dans l'armée en plus comme personnage principal est une chose rare qu'il faut souligner encore plus avec une histoire qui se déroule dans un cadre comme ça celui de la célèbre prison de Guantánamo.
La première chose qu'on remarque, c'est qu'on évite le film du genre les hommes dans ce milieu sont machos et ne veulent pas des femmes ici le personnage n'est pas la seule femme et elle est directement acceptée, c'est donc un bon point on évite des longueurs inutiles sur ce sujet, mais malheureusement le traitement du film n'est pas celui que j'attendais (ça m'apprendra de ne jamais lire les synopsis) le film reste trop grand public avec un traitement bien formaté comme il faut à l’Américaine, car on ne franchit jamais les limites alors que l'histoire se passe quand même dans l'une des prisons les plus sujet aux controverses alors on peut me dire que ce n'est pas un film sur la prison ok, mais alors il fallait en choisir une autre ou en inventer une car pour moi ce coté humain est décrédibilisé par le lieu à la place, on a donc une intrigue qui repose sur la relation entre la "gardienne" et le prisonnier ce qui ne peut aboutir (et n'aboutit à rien) sachant que nous sommes quasiment dans un huis clos ce qui fait qu'avec un traitement aussi limité c'est difficile de tenir sur la distance et les deux heures se font sentir au bout d'une heure on a déjà fait le tour de l'essentiel et c'est pas l'incident qui arrive qui change la donne.
C'est bien dommage de ne pas avoir exploité ce cadre en montrant aussi la difficulté de ce métier chose qu'on remarque très peu alors que le film est décrit comme étant fort et dur, mais je ne l'ai pas vu comme ça.
A retenir quand la performance de Kristen Stewart très convaincante et habitée par son rôle ainsi que celle de Peyman Moaadi dont le personnage s'ouvre bien trop tard malheureusement.