Marco Mouli: le film

Après un début de film catastrophique ou chaque idée de mise en scène tombe à plat, laissant le spectateur objectif dans une forte impression de malaise, navré de ce qu'il laisse rentrer dans son cerveau, le casse du siècle débute: décidément rien ne sauvra cet enfer du naufrage, j'ai beau être fan des films français de cette periode, j'ai de tte façon l'impression de voir un ersatz grossier de buddy movie américain à la sauce TPMP/Marco Mouly, et c'est insupportable.

Daniel Auteuil reprends son rôle de jeune queutard sans principes (Les sous-doués) et domine le film avec un jeu pauvre, vide et grossier, on dirait Anconina avec à peine un peu plus de charisme, toujours ce cliché du jeune mâle fauché débrouillard sans la moindre valeur voir aux valeurs complètement inversées, qui fini par voler des millions en arrosant tous les complices possible, ce qui rappelle vrmt la vraie vie du délicieux Marco Mouly, cet espèce de cafard de plateau qui n'arrête pas de donner le vol, le mensonges et la mauvaise foi en exemple pour les gamins et les post-ados attardés qui regardent encore TPMP.

La culture français de cette epoque est vrmt parasitée, je m'en rends compte avec le recul de l'âge adulte, par cet état d'esprit de voleur/manipulateur particulièrement mis en avant dans nos productions d'alors, jusque dans les rares dessin-animés pour enfants produits par nos studios: Inspecteur Gadget, le cyber-policier sur-équipé et complètement teubé qui foire chaque enquête, face à Renard, l'espiègle voleur courreur de jupon à qui tout réussi:

Pourquoi tjs mettre en avant de telles valeurs dans la culture populaire, en ringardisant au passage justice, candeur et honnêteté?

Il faut voir le final de ce film, ou tout le monde finit riche et planqué, le héros allant jusqu'à corrompre un ministre avec succès, "tout est bien qui finit bien" sauf pour le pauvre con-tribuable français qui a du bien s'amuser devant cette énième enfilade cinématographique française, avant de retourner trimer 40h dans son usine comme un esclave, sans réaliser à quel point jusque dans ses loisirs il eut été, il est et il sera moqué par des classes supérieurs qui ne doivent leur rang et leur succès qu'à des systèmesn d'entraide consanguins relevant, comme ce film, de la triche pure et du mensonge permanent.