On dit de Jack Nicholson qu’il a une tête de cinglé. Sans dire aucun mal de l'acteur parce que je le respecte totalement , il faut avouer tout de même que c'est un peu vrai. Le pire est qu’il excelle dans les rôles de cinglé, et il nous l’avait prouvé en 1975 avec "Vol au-dessus d’un nid de coucou", pour lequel il avait obtenu son premier Oscar , c'est le film que j'adore vraiment et que je ne lasse jamais de revoir.
Melvin Udall est un écrivain qui n'aime personne, reclus dans son appartement à écrire des bouquins les uns empilés les uns derrières les autres, une personne vulgaire, insolente et désagréable, en simple "un gros con" on peut le dire et sans oublier qu'il est atteint de troubles obsessionnels compulsifs (la porte qui'il ferme deux à trois fois, l'interrupteur de la lumière) et en face se trouve Carol Connelly (Helen Hunt), une serveuse à la vie difficile avec un fils malade depuis qu'il a six mois, des problèmes respiratoires.
C'est un film qui sait très bien mélanger l'humour, la romance et le drame et qui nous donne un cocktail riche en émotion, avec un scénario hyper bien écrit, des personnages attachants et bien développés dans la continuité du film, des situations qui prennent des directions soient hilarantes soient bouleversantes, une romance qui fonctionne plutôt bien et qui n'est pas abusée une seule seconde, et malgré quelques grossièretés dans les dialogues, "Pour le Pire et pour le Meilleur" se laisse regarder avec grand plaisir. Et le casting de qualité joue beaucoup dans l'appréciation du long-métrage. Trio très agréable à suivre et mise en scène simple créent une convivialité impartiale à laquelle il vous sera difficile d'échapper.
Note : 8/10