Franchement, je ne sais pas pourquoi j'ai tenté. Le scénario, rien que ça, ne tient pas, n'a rien, il est vide. Dès le début, la première séquence rend triste. Je pense qu'elle se voulait être drôle. Mais qu'est-ce qu'elle est longue. Qu'est-ce qu'elle est longue ! Ahahahahah les monégasques vivent simplement mdr [insérer une image de casino], etc ! Un film sans surprise dont les rebondissements sont attendus : je n'ai pas terminé ce simulacre de film et j'en connais pourtant tous les tenants et aboutissants ! Dingue ?!
Puis ensuite, pour ce que j'ai vu, car je n'ai évidemment pas terminé cette daube, s'enchaînent misogynie et anti-wokisme, avec un peu de grossophobie pour saupoudrer le tout. Camille Lou, dans le rôle de Stella, joue une cruche, une femme bête, une femme incapable de réfléchir par elle même, qui se met dans des situations improbables car une femme, c'est con, ça pense qu'à son physique. Bref, Stella, unique personnage féminin important, englobe tous les clichés sexistes que des années de lutte ont tenté abattre. Comment peut-on en être encore là ? Comment peut-on encore dépeindre ainsi les femmes ? Et puis le personnage du babos anti-capitaliste complètement à côté de la plaque, une critique du progressisme et de la gauche bien peu subtile, bien merdique. C'est ridicule.
Morale du film : quand on veut on peut, et il faut mériter ce que l'on possède (ouhhh encore un beau film méritocratique). "Vive la méritocratie, vive les hommes, vive la consommation et vive les blancs !"