Discussion retranscrite à la virgule prête entre le cinéaste / terroriste Lee Daniels et ma pudeur sur qui il porta atteinte avec son film "Precious" lors de ma captivité.
" -- T'as vu comme elle est grosse mon héroïne, ça te donne envie de t'apitoyer sur son sort, n'est-ce pas ?
-- Bah c'est surtout que sa santé risque d'en prendre un coup, après si elle est bien dans sa peau...
-- Non mais justement, c'est là que c'est attendrissant, elle a une grosse vie de merde !
-- Ah bon ? Mince, tu m'en vois désolé pour elle.
-- Ouais, c'est génial, elle se fait traiter comme une merde par tout le monde, en plus elle est illettrée.
-- Sûr qu'elle doit pas rire souvent. C'est triste.
-- Trop, surtout qu'elle se rêve chanteuse à paillettes, genre le truc qu'arrivera jamais. Bouleversant, non ?
-- C'est sûr c'est chaud pour elle, après, il y a sûrement moyen de faire quelque chose.
-- Non mais attend, je t'ai pas dit, elle a subie des attouchements par son père !
-- Ah merde ! Purée, c'est dark !
-- Ca te donne envie de chialer mon con, hein ?
-- Heu, non, enfin, c'est triste et tout mais...
-- Attends, je t'ai pas dit le plus important, elle est enceinte de son propre père ! Avoue que ça te troue le cul !
-- Bah là, oui, je m'y attendais pas. Dur.
-- Je sens les larmes monter en toi.
-- Non, c'est juste que le morale en prend un coup...
-- Et si je te dis qu'elle a le SIDA, tu vas chialer, chien d'infidèle ?
-- ...
-- Ca y est, tu pleures ?
-- J'ai vomi sur la moquette, désolé.
-- ... C'est déjà ça."
Je fus libéré au bout de deux heures d'une torture intense mais la moquette va bien et je me reconstruis petit à petit. Ce n'est pas tous les jours facile mais j'ai confiance en l'avenir. Depuis, le dénommé Lee Daniels a récidivé, causant d'innombrables victimes sur son passage.