La soirée-débat que France 2 proposait portait sur le sujet de l'autisme. En premier a eu lieu la projection du téléfilm "Presque comme les autres" racontant l'incessant combat d'une famille pour l'intégration d'un enfant handicapé autiste (un certain Tom), basée sur la vie (et le roman) de Francis et Gersende Perrin, également consultants pour le déroulement de cette fiction. La seconde partie de la soirée a été orienté sur les témoignages des invités. Il en est ressorti le constat suivant : un combat de tous les instants pour la prise en compte des autistes en France ainsi que des mesures appropriés pour un environnement adapté à ces handicapés qui sont, au final, des êtres parmi des êtres. De ce qu'il ressort de cette grande soirée France 2, c'est d'apprendre que lorsque l'on veut le meilleur pour un être qui nous est cher, on puisse y arriver. A la fin du téléfilm, quand tombe le diagnostic pour Tom (les parents de l'enfant étaient présents sur le tournage pour une bienveillance accrue, le rassurer...), cette séquence entre Bernard Campan l'ex-Inconnu, convaincant à souhait du début à la fin, et l'enfant nous fait comprendre combien la vie est importante et qu'il faut toujours garder espoir. Voir la belle image de la jaquette du téléfilm pour ceux qui n'ont pas pu le voir. L'espoir est ici magnifié par une solide interprétation de Julie-Marie Parmentier ("La ville est tranquille" de Robert Guédiguian, "Les blessures assassines" avec Sylvie Testud) habitée par son rôle de mère-courage. Et il en faut du courage, de l'espoir et de la bravoure pour affronter ces vents et marées (docteurs, spécialistes, éducation nationale...) dont la direction est contraire à celle entamée par les parents. Juste pour revenir un court instant sur le téléfilm, je l'ai trouvé véridique et réaliste dans les détails car Francis Perrin était réellement alcoolique (mais jamais saoul !) à cette période difficile de sa vie et le fait que Bernard Campan soit un acteur de théâtre, ça renvoie l'image d'un Francis Perrin attractif, sympathique et débonnaire, bref, ce qu'il est, ou était !!, vraiment dans sa vie. Pour conclure sur cette édifiante soirée, "Presque comme les autres" a permis de poser les bases (en 2012 !!!) et de faire avancer la notion d'handicap en France. Une très belle leçon d'humilité et d'humanité : France 2, vous avez tout mon respect. Spectateurs, je ne peux que vous conseillez de regarder tout cela en replay. La grande soirée continuera sans moi par un documentaire intitulé "Le cerveau d'Hugo".