Pretty Boy
6.1
Pretty Boy

Court-métrage de Cameron Thrower (2015)

Une fois qu'on accepte sa sexualité, on passe au-dessus des moqueries et passages à tabac

Ouch ! C'est assez mauvais.


L'intrigue est très faible. C'est très misérabiliste dans la manière de montrer prostituées et gays ; l'objectif principal est trop vague, les conflits sont rares, la résolution finale est beaucoup trop facile (quand on y réfléchit, ce n'est même pas une vraie résolution vu les éléments mis en place au début du film). Les dialogues sont d'une très grande naïveté : difficile de trouver le récit crédible, et encore moins réaliste (sachant que la volonté est ici clairement de montre une réalité). Les relations entre les personnages sont faciles et manquent de profondeur.


La mise en scène est également faible ; en soi le découpage n'est pas foncièrement vilain, mais on regrette quelques effets faciles à la table de montage (envolées musicales, fondus maladroits, ambiance surappuyée). Après, certains choix d'angles de vue donnent une impression de téléfilm, voire de série télé produite par AB Prod'... les acteurs ne sont pas pour rien dans cet aspect amateuriste : ils ne jouent pas très bien (ils ne sont pas aidé par le scénar et les dialogues amis quand même).


Bref, c'est pas très bon. Parfois on en rit tellement c'est grotesque ou maladroit. Le problème avec ces festivals LGBT c'est que ces gens sont tellement obnubilés par leur combat qu'ils en oublient les code de la narration. Et aussi, hélas pour eux, rares sont les bons metteurs en scène qui décident de traiter de ces sujets... du coup, ils sont un peu obligés de fourguer des prix à des réalisateurs pas très bons... ce qui décrédibilise forcément leurs festivals.

Fatpooper
4
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le 16 juin 2018

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