Il a voulu nous monter quoi le réalisateur ? Une machination, nous montrer qu'à partir de faux témoignages on pouvait commettre des ravages parfois irréparables. Louable intention ! Le souci c'est que la démonstration est ratée : Techniquement c'est mal fait, scènes trop longues, trop de blablas, les prétendues audaces n'existent qu'au niveau du langage et Woods en fait tellement de trop qu'il en est ridicule. Sur le fond c'est plus grave, la scène où le moyen oriental s'en prend à "l'Amérique dépravée" est à gerber, et puis dans le genre cliché à deux balles, nous dire qu'une manipulatrice est forcément une prédatrice sexuelle, c'est d'un lourd. Un propos confus pimenté d'un moralisme ambigu. Poubelle.