La vie d'adulte.
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C'est par cette citation de Talleyrand que commence le film de Bernardo Bertolucci : Prima della rivoluzione, ce qui est assez curieux pour un film emprunt d'idéaux socialistes. On peut évidemment penser à de l'ironie, à une provocation ou à un indice sur le sens du film et de son discours, mais il faut bien avouer que son aspect expérimental, avec ses bonds temporels et scénaristiques fréquents, ses dialogues hallucinés et ses divagations obscures, rend assez difficile une claire compréhension du but que se propose le réalisateur et de savoir s’il faut, ou non, y voir une thèse politique ou une simple recherche stylistique dont elle serait le prétexte. Peut-être doit-on se laisser emporter par ses images sublimes et les envolées lyriques de ses personnages qui déambulent, on pourrait même dire qui errent, apparemment sans but dans cette après-guerre italienne, sans trop se demander s'il s'agit ou non d'un film politique et extrapoler à l'excès sur chacun de ses détails et chacune de ses zones d'ombre.
Je le prends pour ma part comme un beau film expérimental, avec ses longueurs, sa poésie, parfois approximative, et cette tendance à vouloir trop en faire que l'on retrouve souvent dans les premières œuvres des grands réalisateurs.
Note : On y trouve aussi, ce qui est appréciable, quelques très belles compositions d'Ennio Morricone.
Créée
le 3 juil. 2020
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