Je tiens à préciser avant d'aller plus loin que je devais initialement regarder "La nuit américaine" de François Truffaut mais mon décodeur en a décidé autrement. Je me suis donc tourné vers mon fidèle ordinateur (il s'appelle Eduardo, rien à voir avec celui qui presse les oranges), afin de dénicher une alternative à mon malheur. Peu motivé à me faire un autre "Gojira" (quatre en une semaine ça fait beaucoup même pour moi), je fouille dans les recoin les plus mal famés d'Eduardo (ça fait bizarre dit comme ça) pour ne trouver que... "Princess Protection Program". Je maudis alors ma tendance à récupérer le moindre petit fichier sur les ordinateurs des autres quand j'ai 42 verres dans le nez et me lance dans le visionnage, armé de mon fameux gilet pare-balles en peau de tyrannosaure.

Voilà, ça c'était pour les excuses bidons d'un cinéphile qualifié de grand malade par ses proches n'assumant pas une certaine perversité consistant à se taper les pires navets de la terre sous prétexte de "ne pas avoir de préjugé" et qu'il y a de jolies starlettes dedans. Allons-y maintenant pour le téléfilm en tant que tel.

Si vous êtes enfin parvenus à passer en classe de cinquième, c'est trop tard, "Princess Protection Program" ne s'adresse plus à vous. Merci, au revoir, rentrez bien. Pour les autres, surtout les midinettes, cette production Disney Channel devrait convenir, gros bonbon sucré plein de bons sentiments réunissant deux jeunes stars de la chaîne, à savoir Demi Lovato et Selena Gomez. L'intrigue est mince, l'aspect cinématographique inexistant et le seul véritable enjeu consiste à savoir qui sera la plus belle pour aller danser.

Mais comme je n'aime pas taper sur quelqu'un qui est déjà à terre sauf si cette personne est plus grande que moi (je ne supporte pas les gens plus grand que moi), je serais bienveillant envers cette bande inoffensive et qui, il faut bien le dire, fait le boulot (à savoir divertir nos petites nièces) et transmet des valeurs tout de même honorables, ce qui nous change des programmes télévisés actuels. Et les deux héroïnes sont bien choupinettes et font preuve d'une belle énergie, ce qui a rendu l'heure et demie supportable.
Gand-Alf
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le 15 août 2013

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