Mal filmé, mal écrit, un doublage insupportable (j'aurai dû le trouver en vo), une photographie totalement à la ramasse... oui mais un réel plaisir au visionnage.
Qu'on ne dise pas ensuite que je ne suis clément qu'envers les daubes d'action à la Fast and Furious ou Resident Evil; un petite Disney qui rayonne de niaiseries peut également séduire mon cœur au-delà de son emballage à faire pleurer.
Portée par une Michelle Trachtenberg parfaite dans son rôle d'adolescente se découvrant une passion et un réel talent, le film peut parler à un vaste panels de publics, car moins superficiels qu'il n'y paraît au premier abord concernant certains thèmes. La vision du sport en particulier touche juste, avec cette zone temporelle instable où l'ado athlète en devenir hésite à se lancer sur une route si hasardeuse. Il doute de son talent, pense à ses études, souhaiterait profiter de sa jeunesse et non s'astreindre à la rigueur que demande son rêve. Car si de princesse il n'est point question, le film nous narre effectivement la réalisation d'un rêve, de la naissance de l'idée à sa mise en pratique, en passant par une quantité d'épreuves à franchir. Et l'énergie positive qui suinte par chaque image, rend l'ensemble merveilleux d'autant plus que le sport choisi relève de l'art tant la grâce si exprime autant que les prouesses physiques.
A noter également une vision sympathique de la compétition en sport individuels, les patineuses tour à tour - et selon les personnages considérés - s'haïssant, s'entraidant, devenant amis puis rivales, mais quoi qu'il arrive évoluant côté à côté dans un même univers.
Le thème familial y est aussi primordial, avec deux modèles de mère très différente, chacune avec leurs qualités et défauts issus d'expériences personnelles divergentes.
Clairement un film que je n'oublierai et un de ceux que j'ajoute à ma catégorie d'innotable, tant il peut présenter des visages distincts selon l'angle avec lequel on observe l'oeuvre proposée.