La rencontre d’une vie

Priscilla rencontre Elvis en Allemagne. Elle a 14 ans, lui 24.
Le film de Sofia Coppola retrace cette histoire d’amour singulière.
Je ressors de cette séance assez mitigée puisque j’ai bien aimé, c’était vraiment sympa et je ne me suis pas ennuyée, mais je me suis dit en sortant qu’il manquait quelque chose, un petit truc en plus qui aurait fait que je n’oublierai pas ce film.
J’ai aimé les acteurs et notamment Cailee Spaeny, actrice prometteuse et très charismatique.
Jacob Elordi également joue bien son rôle (je n’ai pas vu le film Elvis de Baz Luhrmann donc impossible de comparer avec le jeu d’acteur d’Austin Butler). Les autres protagonistes ne sont que très peu présents mais je pense que la réalisatrice a voulu accentuer la solitude de Priscilla. Et cela fonctionne puisque j’ai ressenti cette solitude au sein de Graceland, sa prison dorée où elle attend patiemment, que dis-je sagement, son bien aimé qui parcourt les États-Unis et à qui les journaux prêtent des relations à tout va. On s’attache donc au personnage de Priscilla, naïve, et qu’on a envie de voir évoluer. Mais c’est là que le bât blesse. Tant dans le comportement que dans son apparence, Priscilla n’évolue que très peu. Aussi, j’ai eu l’impression que certains événements étaient survolés, c’était trop superficiel peut être ? Par exemple la rencontre et l’amour naissant entre les deux protagonistes. J’aurais aimé que la réalisatrice nous fasse ressentir cet amour, cette attirance, mais ils tombent amoureux rapidement, après une discussion.
C’est vraiment dommage, je pense avoir tellement aimé Virgin Suicides que j’attendais beaucoup de ce dernier film de Sofia Coppola. Je vais rapidement regarder Les Proies ainsi que Lost in Translation afin de me faire un avis concret sur ses films.