Carole (Juliette Tresanini) est déprimée, elle ne sort plus ces derniers temps. Cependant, après avoir longuement hésité, elle décide de se rendre à une soirée organisée par ses anciens potes de la Terminale G. Mais la soirée ne va pas se passer comme prévue….
En effet, aucun des invités ne la reconnait. Elle qui souhaitait qu’on l’oublie, qu’on la laisse tranquille, se retrouve finalement totalement oubliée de tous, comme si elle n’avait pas existé.
Ce qui est intéressant au début du court-métrage, c’est cette volonté d’authenticité, de montrer du réel alors que l’on retrouve Paul Lapierre, auteur notamment de la série Martin, sexe faible (2015) à la réalisation et à l’écriture, et Juliette Tresanini à l’écriture, que l’on a vue notamment en tant qu’actrice dans la série Bref (2011). On croit à sa déprime, les scènes où elle teste des tenues pour la soirée sont montrées en dépeignant bien la réalité matérielle. Il n’y a pas la pudeur extrême qui caractérise souvent ce genre de scènes, ça change.
Les acteurs sont convaincants, notamment Julien Pestel qui campe bien le rôle de Dan, mec bourré et peu alerte quant à l’état de stress dans lequel se trouve Carole alors qu’elle comprend que personne dans sa promo ne se souvient d’elle. Il joue bien les rôles de mecs qui ont un côté un peu bourrins mais relativement attachants de par leur maladresse.
Le message du court-métrage est simple, mais c’est important qu’on se le rappelle dans nos jours de déprime: prenons soins de nos proches. Au fond de nous, on n’a pas vraiment qu’ils nous oublient.