Propriété privée, ce film de 1960 est ressorti en début du mois (première édition de cette critique : septembre 2016), il ne vous dira rien et c'est normal : une semaine avant sa sortie, aucune note n'apparaissait sur la fiche du film.
J'ai découvert le film par l'intermédiaire de Pierre Murat du Masque et la Plume, pour qui ce film était le coup de cœur bi-mensuel. Il comparaît le film à un Hitchcock et suppose qu'il aurait influencé Haneke pour ses jumeaux "Funny games".
Le film ne sort finalement que dans 3 salles en France. Le seul à proposer des projections quotidiennes est le Champo à Paris. De quoi rendre vaine l'idée de voir ce film, à quoi bon découvrir un film que personne n'a vu et que personne ne verra ?
Il se trouve que la durée du film m'a aidé à le voir, il m'a permis de combler 1h20 avant un match de Ligue des champions.
Et pour le film en lui même, bah on comprend ces 56 ans d'oubli, à défaut de comprendre cette ressorti.
Le début est intéressant, on se demande de quoi vous êtres capables ces deux tourtereaux. La référence à Hitchcock est la bienvenue, on sent une tension s'installer... Et puis plus rien. Le calme plat. Tout ceci s'achève avec un ersatz du Bolero de Ravel et des scènes de combat particulièrement mal filmées, avec de gros plans de narines. Hummm
À noter la qualité de la photographie, le film a été restauré en 4k, le noir-et-blanc est impec. De plus tout est très simple et plutôt minimaliste. En effet, malgré la présence d'une vieille station service, de l'utilisation d'un téléphone fixe et d'une cabine du même genre, on pourrait croire que le film est beaucoup beaucoup plus récent.