Le titre "provicia violenta" veut jouer sur la confusion d'une éventuelle suite des Torino, Milano, Napoli violenti, autres proliziottesci de la même période.
Ici nous n'avons pas grand-chose pour nous accrocher : pas de stars, pas de moyens, pas de scénario, et une manière de filmer qui massacre toutes les scènes. A se demander si au second degré ce ne serait pas un film comique.
L'histoire commence comme pleins de polars italiens : un carabinier aux méthodes peu orthodoxes (il a la gâchette très facile) est sommé de se reposer. Il choisit de démissionner.
Une de ses ex le recontacte pour une obscure affaire de chantage de femmes ayant posées pour des photos de charme, et là le film part totalement en vrille.
A voir pour les courageux des nanars ! L'acteur principal Lino Caruana, ne semble d'ailleurs pas avoir persisté dans le genre... Même les actrices pourtant pulpeuses apparaissent moches, une catastrophe. Le réalisateur est par la suite devenu un spécialiste des films pornos apparemment (pas cherché à en savoir plus!).