Psychocop 2 soit la suite dopée d'un slasher plus traditionnel, cette fois à mi-chemin entre Hollywood Night et une adaptation Dark Horse Comics:
Hollywood Night pour l'intrigue se déroulant à huis clos dans un immeuble (de nuit, à Los Angeles, cqfd), qui voit des employés de bureau s'organiser une petite fête clandestine à la fermeture des locaux, avec alcool et strip-teaseuses à gogo, jusqu'à l'arriver d'un tueur qui va sévèrement gâcher la fête (tandis que deux collègues adultères profitent de cette nuit pour en rajouter une couche dans l'érotisme soft...).
Dark Horse Comics pour le côté destroy de l'ensemble, le tueur en question étant une sorte de Maniac Cop en plus loquace, vaguement sataniste, mais surtout adepte du jeu de mot de bas étage en rapport à sa profession, exactement à l'image du Rendell de Dr Rictus, film avec lequel il partage le même genre d'ambiance et de délire, notamment via son aspect graphique et l'exploitation de son environnement (le jeu avec photocopieuse et fax).
Un mix d'enfer qui a pour atout son rythme, son humour, malgré une ambiance assez beauf vu les circonstances (la séquence de strip-tease ponctuée des commentaires audio digne des dialogues de Ghoulies 3) et son feeling BD général et un brin coquin. Et le sort du flic faisant écho à l'actu de l’époque, fallait oser!