Bouh, j'avais envie de l'aimer ce film. Depp et Mann, les années de la dépression, un héro en pilleur de banque, des tommy guns, du tord-boyau dégueu distillé au fond d'une cabane dans les bois et une femme fatale (incarné par Cotillard que j'aime pas trop, mais bon). Et la bande annonce réussie donnait drôlement envie. Ouais, j'avais envie de le voir et de l'aimer ce film.
Et puis en fait, non. C'est assez mal rythmé, la caméra-qui-bouge-parce-que-c'est-la-mode fout la gerbe plus qu'elle ne sert le film, d'autant que ce parti pris plutôt moderne se prête assez mal à ce genre de film je trouve (oui, bon, on pourrait se dire que c'est une façon de dépoussiérer le genre, justement, mais je n'accroche pas). Depp fait le minimum, Bale affiche sa mono-expression et Cotillard joue la potiche de manière convaincante sans que je sois particulièrement bouleversé. Mann qui arrive assez souvent à faire ses films avec un scénar tout léger se vautre et on fini par s'emmerder grave, au point que l'on est content que le film se termine.
Au final, on sort de là en se disant que la BA était bien mieux réussie. Un gros gachi.