Aussi noir qu'une merde.

Première critique négatif si j'en crois à toute ces personnes qui mettent des 9 ou 10 à ce film.
Première critique aussi qui est en dessous du 8, 7 et 6. Du coup, je ne serais déjà pas surpris qu'une horde d'otak' ou autre illuminé dislike en masse pour me décrédibiliser tout en pensant que je suis un fils de femme de réconfort.
Mais qu'importe, pour moi ce film est nul et ne devrait même pas exister.

Puella Magi est pourtant un animé que j'ai apprécié, brisant les codes des Magical Girl usés tout en approfondissant la psychologie des personnages avec un coté pas très girly.

Tout ça a fait mouche sur moi, malgré un design simpliste et enfantin. Bien que j'ai un peu moins adhérer la fin dû à quelques lacunes à l'écriture (c'est très sensible le voyage dans le temps) avec un ou deux deus ex machina; elle concluait la série et rien d'autre ne devait suivre selon moi.

Succès inattendu, marchandasing qui cartonne, populaire dans la culture Otaku. L'argent appelle l'argent, trois films on été prévu plus tard dont un qui devait conclure la série.

Les deux premiers films est la série avec quelques scènes supprimées et quelques plans retouchés. À choisir, autant regarder la série, la durée reste équivalente entre les deux ; même si le film à la chique d'être plus rythmé. Donc OUI, je me suis forcé à regarder les deux film, histoire de me remettre dans le bain, mais c'était plus un bien qu'un mal.
Viens donc le troisième film qui fait donc la conclusion à la série et au deuxième film.

Et...que dire... j’avoue quand même être EXTRÊMEMENT déçu de ce... ce truc

Comme je l'ai dit, je trouvais que la fin d’origine concluait très bien la série, et depuis le début je me posais des questions sur pourquoi une suite... Et ça pendant TOUT le film.

Le début de ce film est assez pénible. C’est un début remplis de fan-service (dans le mauvais sens) ou nos 5 filles sont tous réunis comme les meilleurs amies du monde. Ça dure presque 30 minutes, à base de Magical Girl tellement niais qu’on se demande si on regarde bien la même série.

La première grande question c'est : Pourquoi il y a Madoka et Sayaka ? Entre leur chasse de "Nightmares" d'une grosse niaiserie (la comparaison entre la déprime de Hitomi vs Sayaka est juste UN gouffre), la chanson inutile qui va avec et l'ajout du personnage de Bebe sans raison (parce que oui, faut vendre des figurines) J'avoue quand même me demander s'il n'y a pas eu tromperie sur la marchandise...

Mais TOUT va bien, Homura se posera des questions et trouvera que quelque chose cloche
Elle mènera donc sa petite enquête (et ça pendant presque 40 minutes) pour finalement conclure qu'en fait, elle est prisonnière dans une ville fictive qui l'arrange (mais pas trop). Et dans cette ville fictif, tout est mort; aussi bien les civils que les dessins qui les représentes inspirant plus le malaise que la joyeuseté. Le film est aussi entrecoupé de combat aussi inutile qu'intéressant que j'ai bien faillis croire à des successions de boss fightt avec cette même question philosophique si c'est elle ou elles qui existe(nt).

Et dans tout ça, on n'arrive toujours pas à avancer dans le récit à tel point qu’on se demande toujours la venue de ce troisième film.
Puis, on apprends qu’Homura est devenu une sorcière (Si c'était vraiment le cas, elle est censé disparaître et ce film ne pas exister selon la série), qu’elle s’est créé un univers fictif, que Madoka (censé être l’être suprême dans toute sa splendeur) est venu la sauver mais qu'une fois atterris dans la ville fictif, elle a perdu sa mémoire. ( lol )

S’ensuit alors un festival de désordre incompréhensible philosophique mêlant l’art du studio shaft (on croirait voir un Monogatari) et les fameux dessins expérimental des sorcières avec des couleurs tellement utilisé n’importe où que ça t’éclate les yeux. On rentre littéralement dans un univers sous acide ou la poésie, le désespoir, l’incompréhension, le châtiment fait plus qu’un avec l’univers imperturbable de Puella Magi, ou l'amour, la tristesse, la joie et autre émotions humaines s'en mêlent, une œuvre contemporaine qui prend vie à tel point que ça en devient célésto-cosmique.

En résumé : du n’importe quoi.

Et ce n'est pas ce final (peu surprenant) qui me fera changer d’avis, puisque même là on comprend plus rien du pourquoi Homura devient un "démon". Au final, on laisse ce film avoir carte blanche, tellement il en devient fatiguant à voir, tellement il te baise le cerveau. Et quand je dis carte blanche, c’est balancer des inepties du style "Ta gueule, je récrie l’univers, je suis plus puissant que le dieu, des dieux des dieux"
C'est juste flingué une série avec un film abracadabrantesque..

Et ce qui est surprenant c’est de lire toute sortes d’avis ultra positif incompréhensible tellement que ces spectateurs ont eux aussi rien compris, mais se rassurant d’avoir vu "un chef d’œuvre".
Ça balance des analyses théoriques freudienne au point d'inspecter chaque frame et couleurs. Du passage de l'adolescence à l'âge adulte, etc... C'EST DES COLLÉGIENNES PUTAIN. Des trucs hallucinant à lire que j’ai un rire jaune un peu gêné.
Ce film a même le chic de changer l'orientation sexuel d'une gamine en un claquement de doigt sous prétexte qu'elle et sa rival n'ont pas eu l'amitié qu'elles auraient dû avoir...

Donc pour résumé :

C’est un film ou faut un Bac +10 en psychologie, sinon tu es un connard qui n’a rien compris à l’histoire d’une cruche qui remonte sans arrêt le temps à tel point qu’elle gagne 3 ans de plus, tombe amoureuse de celle qu'elle doit sauver et se retrouve piégé dans ses fantasme. Réussit à s’en sortir, bien qu’elle soit rejetée par la société, car l’homosexualité, c’est pas bien. Encore plus quand c’est avec une mineure et du coup elle s’énerve, fais un fuck à l’univers, viol l’enfance de Madoka et devient une tsundere sans cœur tout en chassant sa conscience.
Voilà, ça m’a pris 2 minutes, et je n'avais pas besoin d’une encyclopédie de Freud pour comprendre la chose.

Ce qui est cool, c'est qu'avec ça, je pourrais devenir Prof. d'arts-plastoque et analyser les œuvres des têtes blondes, je pourrais faire carrière en psychologie et faire fortune.