Allez, quoi de mieux, pour fêter les nouvelles


fucking


options de mise en page SensCritique, que de vous parler de ce film qui déchaîne les passions ? J'ai nommé Pulp


fucking


Fiction !


Le film de QT, sorti en 1994, possède la particularité, outre la violence stylisée si chère au réalisateur fétichiste des pieds et du


fuck


, d'avoir l'une des plus grandes concentrations dudit mot


"fuck"


de l'Histoire du 7ème Art. Près de 270 fois, le


"F word"


sera prononcé. en 2h30 de long métrage, cette seule donnée impose le respect. Rares sont ceux qui iront plus loin dans la


"fuckerie"


. Une chose qui frappe d'entrée de jeu, c'est le


fucking


casting de malade mental. Premiers rôles ou non, la liste envoie du lourd, jugez plutôt (enfin je dis ça mais la plupart d'entre vous l'avez déjà vu, du moins je l'espère !): Uma Thurman, Samuel L.Jackson, John Travolta, Bruce Willis, Harvey Keitel, Steve Buscemi, Rosanna Arquette, Ving Rhames, Christopher Walken, Eric Stoltz, Tim Roth, Phil LaMarr, etc. Sans oublier un petit coucou de QT himself.


Fuck


, c'est fou ! Les dialogues sont ciselés et percutants, à l'image des


fucking


monologues de Jules:



"There's a passage I got memorized. Ezekiel 25:17. "The path of the
righteous man is beset on all sides by the inequities of the selfish
and the tyranny of evil men. Blessed is he who, in the name of charity
and good will, shepherds the weak through the valley of the darkness,
for he is truly his brother's keeper and the finder of lost children.
And I will strike down upon thee with great vengeance and furious
anger those who attempt to poison and destroy My brothers. And you
will know I am the Lord when I lay My vengeance upon thee.



Avec l'image, à 5min26, c'est


fucking


mieux: https://www.youtube.com/watch?v=BdxD8DWt_pU


Ou encore Vincent et son:



If you'll excuse me, I gotta go home and have a heart attack.



Que l'on aime ou que l'on déteste, ce film est à voir au moins une fois, ne serais-ce que par la passion qui transpire de la


fucking


pellicule. Malgré un budget serré estimé à 8 millions de dollars (et une voiture volée: celle de QT, la Chevelle Malibu de Vincent - retrouvée par hasard en 2013,


fucking


histoire !), la mise en scène est soignée, ambiance pulp mais n'oublions pas le mot "fiction", qualificatif qu'il faut vraiment garder à l'esprit tant le film part dans tous les sens. Les scènes cultes s'enchaînent comme les


"fuck"


, et l'un des MacGuffin les plus célèbres du cinéma entraînera nombre de situations improbables, de la mort la plus absurde (une paire, en fait) à celle de danse ultime, en passant par un trip SM et autres joyeusetés. Comme toujours avec Tarantino, la bande son est constituée de titres savamment choisis. Une bande originale devenue aussi culte que le film qu'elle agrémente, et qui vous fera vous écrier


"fuck"


plus d'une fois, à n'en point douter.


En hommage à "Pulp Fiction", j'ai voulu parsemer mon texte de


"fuck"


et autres


"fuck the fucking fuck"


bien fleuris, veuillez m'en excuser. Biensûr, pour ne choquer personne, et pour le confort de lecture, j'ai décidé de les mettre sous spoil. Espérant que vous apprécierez l'attention.

Gothic

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