Dédale & hilares
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Une grosse envie de revoir la palme d'or de Tarantino, que je devais avoir seulement vu il y a une vingtaine d'années. Bien moins souvent que l'écoute du CD de la BO, mythique pour moi comme tout kid des 90's.
Le film a super bien vieilli. Je craignais que les tunnels de dialogues roublards n'alourdissent le récit. Gimmick tellement copié depuis, devenu une marque de fabrique, presque une blague. Mais non. Malgré ses 2h30 rien ne semble être en trop dans cette journée à la fois terriblement ordinaire et extraordinaire de ces deux tueurs professionnels. Tous les personnages à l'écran suintent de vie, les coïncidences s'enchainent et sont le moteur de tout ce petit monde. Une voiture à nettoyer, la femme chef de gang à emmener dîner (si la scène de dans est devenue iconique c'est qu'il y a une raison, toute la scène du restau est géniale), gérer fin de cette même soirée, comprendre pourquoi on les retrouve en t-shirt chelou, lire aux toilettes... La rencontre en le boxeur incarné par Bruce Willis et le truand Marsellus Wallace sur un passage piéton, tout ce qu'il y a de plus anodin, est l'exemple même des péripéties qui se suivent en laissant le hasard dicter sa loi.
Récit destructuré, interprétation finalement assez sobre au vu des ersatz qu'il a créés, PF m'a rappelé qu'il était passionnant, et s'il se vautre avec délice dans une certaine violence grand guignolesque, faut le prendre comme les Sam Jackson et John Travolta: that's life...
Créée
le 24 janv. 2024
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