Pumping Moron

Connu en France sous le nom Arnold Le Magnifique, Pumping Iron est un incroyable recueil d'archives, témoin d'une époque reculée. On y voit le tout jeune et arrogant Schwarzy, qui passe son temps à gonfler ses muscles et son ego, à faire des blagues douteuses... Car en dehors de l'écran où on a l'habitude de le voir jouer soit le papa bastonneur, soit le monolithe badass, le futur Terminator est en fait un magnifique crétin qui se la pète énormément.

Élu Mister Universe et Mister Olympia un nombre de fois record, notre autrichien préféré (je sais, certains préfèrent l'autre), est un peu le mentor de la jeune génération de culturistes. Une génération pas beaucoup plus maligne, qui à la fois lèche les bottes de son champion mais aimerai aussi lui ravir sa place. Erreur : Schwarzy a l'avantage d'être grand, ce qui me rend plus apte à remporter le trophée que les autres, eux qui sont petits et ramassés. Et oui. Les critères de ce concours idiot sont aussi superficiels que leurs biceps.

Mais ce documentaire nous intéresse, car il est à la fois fascinant de voir à quel point un corps peut être déformé mais aussi de voir l'entêtement des bodybuildeurs à s'y atteler. On y fait d'atypiques découvertes également : Arnold nous confie qu'il a "toujours aimé les hommes puissants, en particulier les dictateurs" (encore un truc autrichien) et on sait enfin la vraie histoire des mecs dans Mozinor, ceux de l'épisode sur les blagues à Toto.

Au final, les situations nous font rire, de voir ces entrecôtes grimaçantes soulever des kilos de fonte pour ensuite s'exhiber huilés et en slip devant de vieux messieurs.