The punisher est un super-héros des comics de Marvel. Un personnage de fiction dont j'ai entendu parler avant d’aller voir ce film. N'ayant pas d'attente particulière à part connaitre plus ce fameux anti-héros, je mate ce long-métrage mettant en contexte Frank Castle, un ancien policier hanté par la mort de sa famille et perturbé psychologiquement. Un solitaire vêtu de cuir et vivant que pour une seule chose, tuer tous les mafieux polluant dans sa ville. Une histoire de vengeance très compréhensive sans une once de nouveauté.
Au début, The punisher ne m’a pas paru extraordinaire. Ce n'est qu'un homme souhaitant venger de la mort des êtres qu'il aimait. Le genre de personnage qu'on peut voir dans d'autres longs-métrages de vengeance. Cela dit ! Je l'ai trouvé intéressant dans sa manière comment il voit le monde sans que ce dernier évolue. Il dégage une personnalité d’une violence extrême et impitoyable dont on voit très bien qu’il est impossible d’avoir la vie sauve quand on a affaire à lui. Ancien vétéran et experts en maniement d’armes à feu, on voit intervenir The Punisher ayant tout pour être un badass stylé et préférant éliminer les mafieux d'un coup de fusil à pompe que les remettre à la justice dans les quartiers les plus noirs et les plus pourris de la ville.
Ça ! C’est le personnage qu’on est censé reconnaître dans le film ! Mais les scénaristes ont choisi de le faire collaborer par contrainte avec un mafieux dans le but de libérer le fils de ce dernier ayant été kidnappé par un gang japonais. Un aspect scénaristique est à la fois bon et osé. Faire participer The Punisher dans une mission avec un mafieux, il y a de quoi nous faire apprendre plus sur ce justicier ou plutôt, comment il va se comporter en compagnie du truand.
Ce qui génère une tension forte prometteuse, surtout quand on met le héros en confrontation avec des tueurs experts en maniement de lames et cruels comme on peut s'y attendre de la part d’un gang japonais. L’un des points les plus importants que j’allais juger dans ce film est l’interprétation du fameux Punisher par Dolph Lundgren. Ce dernier m’a paru être un très bon choix. On a vu de quoi il était capable en performance physique dans la peau d'un boxeur russe face à Sylvester Stallone dans Rocky IV.
Il était donc clair que Dolph avait une carrure et une gueule qui répondaient bien aux besoins pour représenter son personnage. Mais hélas ! L’acteur était bon dans la peau du anti-héros mais semble limiter ses coups. Pendant tout le long-métrage, j’ai eu l’impression qu’il n’était pas à fond de son potentiel physique. Ce qui entraîne malheureusement des scènes d’action banales, du mou dans les mouvements et des fusillades dont on aurait pu voir mieux. Certainement des limitations abusées de la part des producteurs.
En plus ! Il ne porte même pas le t-shirt avec la tête de mort, c’est à se demander si on regardait bien un film avec The Punisher comme héros principal. Il faut donc admettre que les studios de Marvel réalisaient leurs films n’importe comment à cette époque. Des bonnes idées mais usées dans la légèreté. Toutefois, ça reste un film d’action honnête avec une violence très urbaine et psychologique mais quand il s’agit de valoriser le personnage principal, ce n’est pas la même satisfaction qu’on obtient. Surtout que le film est réalisé avec une mise en scène et un montage corrects et nous fait bien immerger dans une atmosphère sombre et digne de mafieux des années 80. Très dommage pour Dolph Lundgren qui avait une belle occasion de gagner en notoriété. 6/10
Les mafieux ne méritent que la mort !