Inépuisable, le producteur de chez Full Moon Entertainment Charles Band continue sa saga fétiche, à savoir les Puppet Master. Bien décidé à se renouveler un minimum, le bonhomme décide d'offrir aux quelques fans non pas une suite mais un prequel narrant les prémices d'André Toulon, le créateur des marionnettes tueuses. Ainsi, bien avant la mode des prequels faisant office de troisième opus (Ring, Une Nuit en Enfer, Cube et j'en passe), l'intitulé Toulon's Revenge nous entraîne en 1941, à cette dure époque où les nazis expérimentaient sur toutes sortes de choses pour conquérir le globe. Un décor intéressant et propice au mystérieux passé du héros-titre...
Et si les fans de la série reconnaitront l'effort scénaristique, il ne manqueront également pas de remarquer de nouvelles incohérences, notamment au sujet du pouvoir qui anime les marionnettes, non plus rendues vivantes grâce à une formule égyptienne mais grâce à une potion verte. Le film fait donc suite au deuxième opus (qui dévoilait déjà ces incohérences) et fait fi du premier volet. Mais qu'importe, ce troisième film s'avère être le meilleur de la saga, indéniablement. Le scénario est mieux rythmé, moins stupide, les situations grotesques ont disparu (enfin presque, tout est relatif), l'interprétation est plus soutenue et les séquences gore plus présentes. Bref, mieux vaut regarder ce long-métrage-ci pour apprécier la saga.