Une kitscherie sympathique qui pourrait ne pas être nanar si elle n'accumulait pas un tel amoncèlement de musiques électro-pop démentes (elles mériteraient toutes de connaitre le radioblog de Nanarland), d'esthétisme perpétuellement surprenante de ouf-maladerie (avec sa mode homo pour les hommes) et de cabotinage professionnel.
Difficile de tout lister, mais impossible de faire l'impasse sur le pote du héros qui parvient à être un improbable croisement curry de Steve James et de Borat. Et au rayon acteurs, n'oublions pas le kiki humain (le bandit comique) et le pirate gay.
Le meilleur passage est sans conteste la chanson du sacrifice, nouvelle preuve de l'absence totale de barrières dans le cinéma bollywoodien. Les paroles "notre amour meurt ce soir", chantée par la jungle slut qui en pince pour notre héros qu'elle s'apprête à éventrer résonne d'un humour douteux qui ravit l'esprit.
Malgré une baisse de rythme sur la fin (ou bien peut-être était-ce la fatigue, bah oui, 2h20 quand même), on ne s'ennuie pas.