Volume II : Le destin de Tonny

Une suite fait son apparition, 8 ans après, pour des raisons économiques. Alors échec ou non ? La grande majorité proclame que c'est une réussite même si mon avis resté divisé ( j'ignore les recettes du Box Office ). Il est agréable de retrouver ce milieu poisseux nordique (ainsi que quelques visages comme ce bon vieux Milo ; playlist au rendez-vous) avec cette mise en scène des lumières et d'une caméra proche pour peindre un monde réaliste. Il y a toujours au programme des gueules charismatiques ( bon doublage V.F ). Après Franky voilà Tonny qui est dans la place ! Son apparition secondaire dans le premier film restait anecdotique malgré l'amitié palpable à l'écran entre les deux. Le voir au premier plan me semblait risqué : son allure de jeune adulte/junkie irresponsable & naïf pouvait il accrocher le public ? Le scénario reste centré sur la paternité dans une génération perdue. Je n'ai pas été fragilisée par cette persévérance et cette maladresse de Tonny à prouver sa valeur ( « son respect » qui peut être dure à comprendre vu qu'il change de positions ) auprès de son père « Le Duc ». Je le trouve un peu pâlot comme personnage central . On vagabonde sur un rythme plutôt lent ( on est pas à la poursuite d'un magot ) à la différence du précédent. La dernière scène finale se veut positive pour son avenir. La violence monte d'un cran dans cet épisode ( interdiction – 16 ans ). Pusher II - Du sang sur les mains n'a pas été la grosse claque même si j'apprécie ce qu'il dégage.