Branlette faussement intellectuelle
Du cul, du cul, du cul, voilà la motivation de Laurent Bouhnik.
Officiellement, le film devait être une pure réflexion sur l'intimité et la sexualité, ce qui peut tout à faire être fait sans racolage de steréotypes.
De Fait, on a environ 35 minutes de scènes/plans totalement gratuites, non pas d'érotisme, mais carrément de pornographie non-censurée. Avec tous ce qui va avec, c'est à dire une intrigue nulle et prétexte et un jeu d'acteur surpassé par un spectacle de fin d'année scolaire, où tout les persos, même les plus prudes, se révèlent des libertins sans complexe (et bien sûr toutes les filles deviennent bi) , bref, irréalistes.
Et même dans ces scènes de cul parlé ou fait, il n'y a aucun autre message que le fait de montrer que le film n'a pas de complexes.Il n'en a certainement pas, mais ce n'est pas ce film qui va en enlever.
Bref, c'est un porno diffusé dans les salles obscures régulières. On y voit du cul, des seins, de la chatte et de la bite pour le seul et unique motif de les voir.
Je veux bien qu'on brise les tabous sur le sexe, mais pas en les brisant comme ça, sans faire réfléchir les gens au delà de "C'est un film de cul filmé par un mec qui se prend comme le Messie des consciences, donc forcez-vous à en dégager une morale qui n'existe pas au-delà de votre opinion"