Alors, c'est l'histoire d'une meuf peaumé... KEK !
... qui sous prétexte que son père est mort va trouver du réconfort à son chagrin dans la semence du premier type venu, puis du deuxième, puis troisième...
Le film part d'une démarche pas trop crade. Bouhnik voulait sans doute nous raconter sa vision de l'amour visiblement pas très optimiste, en n'épargnant rien aux spectateurs. Soit. Les scènes de sexe non simulé, c'est bien, surtout aussi crues, ça rajoute une sorte de réel à l'histoire capillotractée qui nous sert de prologue. Il est tombé sur des acteurs pas très farouches qui se laisse aller dans le caméra. A priori on se dit "oui une comédie dramatique qui parle de jeunesse et de sexe ça peut être sympa"... Oui mais. MAIS. C'était sans compter sur le terrible jeu des protagonistes qui fait vite déchanter, et au final on se retrouve devant un vieux téléfilm érotique qui côtoie le porno avec insolence. Tout va très vite au début. Ça baise. Enfin ça essaie. Pas grand chose d'autre. On fait vaguement connaissance avec les personnages, on voit des seins, des sexes, gratuitement, sans vrai raison. Et puis c'est long. C'est chiant. On se demande si on va pas directement passer sur Pornhub, quitte à faire. Et puis on prend son mal en patience, et ô joie, après 1h10 de film, ça devient intéressant, parce que intelligent. Les personnages de Cécile et Alice se dévoilent quand la première déteint sur la deuxième en l'entraînant dans ses aventures extravagantes. Cool ! Le film prend enfin ses marques ! Bah nan... Ça dure 20min et après le soufflé retombe, pour finir le film dans un espèce de deux ex machina dégueulasse : [SPOILER] Le copain de Cécile lui fout une branlée, elle se ressaisie, jette les cendres de son père par la fenêtre d'une voiture en route, et tout va bien au pays des licornes.
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NON ! Je dis non ! Je ne cautionne pas, c'est tout ! u_u