C'est le sentiment qui a point en mon petit cœur lorsque j'ai terminé le visionnage de ce film politiquement correct au possible qui s'apparente plus à un spectacle de MJC pour le "vivre ensemble" qu'à un film à l'humour mordant. Blagues téléphonées, situations prévisibles, aussi irrévérencieux qu'une blague suivie d'un "je déconne, humouuur"... J'ai ressenti de la gêne à quasiment toutes les séquences de ce film. Je ne ferai pas mon totalitaire du bon goût en m'insurgeant face au succès commercial (et critique) du film, mais je dois dire que ça me fatigue un peu. Carême oblige, j'ai chassé ce sentiment de haine et il ne me reste plus que la déception d'avoir posé mon bluray de The Equalizer pour laisser le choix à ma copine (dont les parents nous avaient, soit dit en passant, chaudement recommandé ce "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu") entre le vieux père Denzel qui casse des bouches et ce film mi-Benetton, mi-chiasse : le fond de la cuvette est multicolore mais ça pue tout autant la merde.
Ah si, il y a un truc vrai : la fâcheuse tendance vestimentaire qu'ont les ivoiriens à dormir en marcel.
Et puis de m'avoir fait réactiver mon compte Sens Critique.
Oh et ramener à la bijouterie la bague de fiançailles que je m'apprêtais à offrir à ma copine dimanche me permettra de m'acheter de très bons bouquins et films pour les 6 mois à venir. Qu'elle s'en plaigne à ses parents, tiens.