La grande force de l'album Quadrophenia était sa portée universelle (consciemment voulue par Pete Townshend) : l'univers des Mods n'était que le cadre, le prétexte à une réflexion d'une grande richesse sur la difficile transition vers l'âge adulte et la recherche de son identité propre. À l'inverse, Franc Roddam a réalisé un film sur les Mods, et ce n'est pas un mauvais film pour autant que je puisse en juger (l'époque est efficacement recréée malgré quelques moments de provoc' faciles), mais ça n'est « que » ça. Ni plus, ni moins. Un peu décevant, du coup.