Dans Quatre de l’infanterie, adaptation du livre éponyme d’Ernst Johannsen, Georg Wilhelm Pabst dépeint la vie sur le front de la 1ère Guerre Mondiale (GM) de quatre soldats de l’infanterie allemande mais aussi celle loin des lieux de combats. La mise en parallèle de ces deux mondes puis leur confrontation se déclinent en une analyse pertinente jusqu’à l’antagonisme.
Ainsi, par exemple, certains civils perçoivent les soldats permissionnaires comme des privilégiés éloignés des problèmes de ravitaillement…
Sans réelle intrigue, le film, réceptacle de nombreux travellings, fait s’achever chaque scène par un fondu au noir et établit lentement des liens entre les personnages. Le réalisateur joue ici clairement la carte du pacifisme. Cependant, son long métrage n’en est pas moins sombre par son réalisme. Lire la critique complète.