Le Swinging London
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C'est l'effervescence dans la gare où John, Ringo et George essaient tant bien que mal de prendre le train pour Londres où ils doivent se produire en concert. Au milieu d'une pagaille inextricable, ils tentent d'échapper à leurs fans déchaînés afin de rejoindre leur compartiment. Paul, quant à lui, est déjà confortement installé en compagnie de son grand-père, un homme encombrant par sa manie de semer la panique autour de lui. Il monte la tête de Ringo contre les autres membres du groupe et finit par disparaître avec son petit fils à quelques heures du concert. S'en suit alors une course folle afin de retrouver Paul .
Ce film nous relate quarante-huit heures de la vie trépidante de ce groupe d'anthologie, Les Beatles, au travers d'une multitude de gags et de quiproquos plus énormes les uns que les autres. Pas de mise en scène ou presque. La caméra suit comme elle peut avec beaucoup de naturel nos quatre gaillards délirants et leur "affreux " grand-père plus gamin encore. Le réalisateur britannique: Richard Lester, est au sommet de son art. Celui-ci venait d'être primé à Cannes pour : "Le knack... ou comment l'avoir", une comédie fort originale et acide pour l'époque. Dans "Les quatre garçons dans le vent", l'intrigue de ce film complètement débridé est secondaire.Elle permet au Beatles de mettre en valeur l'image qu'ils commençaient à se forger d'une jeunesse insouciante et anti-conformiste. L'entente entre le réalisateur et ses célèbres acteurs fut si bonne qu'en 1965 fut concocté un second film avec les mêmes acolytes: "Help !" .
Il ne faut pas oublier non plus le but principal des deux films tournés avec les Beatles, ils permirent de faire connaître à la jeunesse de l'époque deux de leurs plus fameux albums. Chacun de nous est encore sous le charme du tonique: ""Can't buy me love", " A hard day's night" et bien d'autres fameux titres qu'égrène le groupe tout au long de ce film.
En tout cas, dans cette production au charme un peu suranné nos Beatles au style Marx Brothers n'étaient pas quatre, Richard Lester faisait le cinquième. Je vous conseille de voir ou revoir ce film qui sent si bon le temps de l'insouciance et de la joie de vivre.
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Créée
le 7 oct. 2013
Modifiée
le 6 oct. 2013
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