Ce film d'Eisenstein est une oeuvre hybride et maudite car sortie longtemps après sa production. Il se situe entre le documentaire à fonction ethnologique et fiction vision d'un Mexique romantique, construit sous la forme de sketchs. On découvre les traditions, les us et coutumes des mexicains dont une procession pour Santa-Maria de Guadalupe (entièrement documentaire), une corrida (mixe des deux) et une histoire de vengeance d'un jeune dont la fiancée à été violée (purement fictionnelle). Il faut associé à Eisenstein, Edouard Tissé et Grigori Aleksandrov pour la création des images aux sens graphiques hors-normes ainsi que le légendaire talent au montage, les musiques sont exaltantes et correspondent bien à l'ambiance générale.