2017 commence et je propose de la commencer correctement en nous rappelant à quel point le début de l'adolescence, pour beaucoup, c'était/c'est de la grosse merde !
Nous suivons ici Connor O'Malley, pitit Irlandais (attendez, Connor O'Malley, plus Irlandais, tu meurs !), qui vit seul avec sa mère victime d'un cancer. Alors qu'elle s'affaiblit de jour en jour et que lui, qui vient de quitter la petite enfance, entre dans le monde impitoyable de l'adolescence, v'là ti pas qu'une sorte de tréant issus d'un if lui rend visite pour lui raconter des histoires... quelques minutes après minuit.
Ce qui est plaisant dans ce film, c'est la parfaite illustration de beaucoup d'adultes face aux adolescents : ils estiment qu'ils ne sont plus des enfants mais ne les traitent pas comme des adultes ; voulant qu'ils pensent plus comme eux et d'arrêter de penser à eux-même. Mais surtout, le film illustre le jeune adolescent, qui voyait avant que le monde était soit noir soit blanc, commençant à comprendre que le monde est plus complexe que cela et que parfois, de mauvaises choses arrivent et que malgré toute la bonne volonté du monde, ça ne s'arrangera pas toujours.
Le film a un double message : pour les adultes, que les adolescents se construisent encore et que leur demander d'être mature alors qu'ils viennent de quitter la petite enfance est sûrement l'une des pires conneries à faire. Pour les jeunes ados, que le monde est compliqué dans son fonctionnement et que ne pas comprendre n'est pas grave en soi, l'important étant de faire de son mieux.
Familles, allez voir ça avec vos enfants et encore plus vos jeunes ados. Que les parents puissent se rappeler les angoisses de l'adolescence et pardonner certains égards de leurs bambins. Et que les enfants commencent à voir les horizons qui les attends.