Conor O'Malley (Lewis MacDougall) est un garçon d’une dizaine d’années qui doit affronter au quotidien la maladie de sa mère (Felicity Jones), en phase terminale d’un cancer. Il est également confronté à l’intimidation de ses camarades d'école et à la dureté de sa grand-mère (Sigourney Weaver). Pour fuir son quotidien, il s’échappe alors chaque nuit dans un univers peuplé de créatures extraordinaires, en particulier une créature fantastique géante en forme d’arbre qui pousse sur la colline en face de sa maison. C'est dans ce monde imaginaire qu’il va apprendre le courage et affronter la vérité…


Mon opinion sur ce film


J’avais été assez impressionné par l’Orphelinat, et, à un titre différent, par The impossible qui traitait de la survie d’une famille européenne au terrible tsunami qui ravagea une partie de l’Asie du sud-est en 2004.


Ce film m’a déçu, non par le jeu des acteurs (le jeu du jeune Lewis MacDougall est parfait, et surpasse de loin celui des acteurs adultes), ni des effets spéciaux, remarquables, mais pour son scénario, qui nous laisse sur notre faim. Il est vrai que le livre dont le film a été adapté d’un livre inachevé de Siobhan Dowd, « The monster calls », repris et complété par un autre auteur, Patrick Ness et sorti, à titre posthume, avec des illustrations de Jim Kay. Etait-il sage de s’attaquer à une telle œuvre, connue seulement dans les pays anglo-saxons ? Car, quelle que soit sa valeur et sa résonance auprès du jeune public d’Outre-Manche, j’ai trouvé pour ma part que le pari du réalisateur était en partie raté. En tout cas, et bien que je sois généralement sensible à l’univers du conte, ce film m’a laissé insatisfait car je n'ai pas tout à fait compris son propos et encore moins sa morale.

Roland Comte

Écrit par

Critique lue 300 fois

1

D'autres avis sur Quelques minutes après minuit

Quelques minutes après minuit
Sergent_Pepper
7

Conquises esquisses

Dans la longue tradition qui unit le monstre et l’enfant, il s’agit la plupart du temps de dissiper les apparences : vaincre la crainte de l’autre que son allure, sa taille démesurée ou son étrangeté...

le 28 mars 2017

88 j'aime

7

Quelques minutes après minuit
Velvetman
7

Enfance et cinéma en 2017 : une innocence disparue.

Lorsqu’on fait le bilan d’une année cinématographique, certains thèmes reviennent avec plus ou moins d’insistance. Soit parce que ce thème-là est influencé par une mode stylistique, soit parce que le...

le 6 déc. 2017

29 j'aime

2

Du même critique

Sibyl
Roland_Comte
4

Brouillon et nombriliste

Sibyl (Virginie Efira), psychothérapeute, décide d’arrêter l’exercice de sa profession pour revenir à sa première passion : l'écriture. Néanmoins, alors qu’elle a annoncé à ses patients qu’elle...

le 26 mai 2019

11 j'aime

6

Les Enfants de Timpelbach
Roland_Comte
8

La république des enfants

Les critiques des revues ou des sites spécialisés sur le cinéma n’ont généralement pas épargné ce film, sans doute trop atypique pour eux, mais cela ne saurait me surprendre tant ils adorent pouvoir...

le 11 nov. 2023

9 j'aime

Et au milieu coule une rivière
Roland_Comte
9

Ne croyez pas qu'un film sur la pêche à la mouche soit forcément ennuyeux;

L'action se déroule dans le Montana, au début du XXème siècle. Le film est fidèle au livre, en grande partie autobiographique, de Norman Maclean : nés dans une famille presbytérienne du Montana, deux...

le 19 déc. 2014

8 j'aime