The messy demon.
Quand Grave est sorti il y a quatre ans, ça m’avait enthousiasmé. Non pas que le film soit parfait, loin de là, mais ça faisait tellement de bien de voir un premier film aussi intense...
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le 24 juil. 2021
33 j'aime
5
Bass reprend une nouvelle de Bradbury et livre un film aussi kitch et riche visuellement, qu’il est passionnant sur le papier : Sur une planète distante, les descendants d’un vaisseau qui s’est écrasé sont sujets à des forces mystérieuses. Cette petite communauté d’êtres humains envoie le dernier né de ses enfants, sobrement surnommé « l’élu » afin d’accomplir un voyage impossible dans le but de leur faire retrouver une « temporalité normale ». Car la durée de vie sur cette planète sans lumière, sans végétation, est limitée à huit jours. Comment vivre, apprendre, ressentir, aimer en si peu de temps ? Chaque jour, le garçon franchit une étape, aventures plus farfelues les unes que les autres, et vieillit à vue d’œil. Au bout du chemin la réussite se pare d’un attribut aussi spirituel que dans le final de L’homme qui rétrécit : Vivre vingt mille jours et non huit c’est vivre une éternité. Alors, lequel de ces jours sera le plus beau ? Tous. C’est très beau. Un peu comme si La forteresse noire rencontrait L’histoire sans fin et les obsessions graphiques habituelles de Bass.
Créée
le 16 nov. 2022
Modifiée
le 16 nov. 2022
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