Très trés décevant
J'adore Catherine Frot et Daniel Auteuil et d'habitude ces deux là choisissent de meilleurs projets, on attend jusqu'à la dernière minute que l'histoire décolle, qu'il se passe quelque chose mais...
le 22 juil. 2019
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Aimer est un verbe qui se conjugue à tous les temps, mais il n’est beau qu’au présent : au futur il fait rêver, au passé il fait pleurer.
Pour tout vous avouer, quand j'ai regardé ce film "à l'aveugle" (à la manière des œnologues) j'ai été surtout attiré par ces trois mousquetaires du cinéma, que j'aime bien !
Catherine Frot qui réussit dans tout ce qu'elle touche (sauf peut-être la musique ?) Daniel Auteuil et Bernard Le Coq...
Qu'allait donc donner ce trio de comédiens dans des rôles de seniors ?
Rien.
Vraiment rien !
Non pas qu'ils ne mettent pas toute l'ardeur habituelle à défendre leur rôles, seulement voilà : avec un scénario aussi tarte, aussi vide, dont l'humour a été laissé aux objets trouvés non réclamés, que pouvaient-ils bien faire ? Et on se morfond, on s'ennuie : Alcala est creux : rien d'intéressant. C'est raté. C'est Al'catastrophe...
Ça démarrait pourtant bien : Simone, femme infidèle, fait don de son corps à son amant et à la caméra, et on s'en régale par ricochet !
C'est suffisamment rare de la part de Catherine Frot de nous dévoiler ses appâts, pour être relevé et ma foi, à 63 ans, beaucoup de femmes lui envieraient encore cette superbe silhouette que toutefois José Alcala, ne nous montre que fugitivement et assez hypocritement...
Genre j'ose, j'ose pas ? Malgré ce sacrifice, Catherine n'apparaît pas spontanée... Pas le genre Birkin...
D'ailleurs ce navet n'est fait que de plans fugitifs et on ne peut pas dire qu'on soit captivé par ce récit soporifique, consternant... Plutôt habitué des documentaires, ce n'est pas ce film poussif qui va révéler Alcala au public ! Que ce soit pour le scénario ou la mise en scène, tout est raté...
Même la musique de Fred Avril est ratée et tombe, elle aussi, dans le lac ! (Voir l'explication plus loin !)
Quand s'est inscrit le mot fin sur l'écran et à la la recherche de quelques indices de nature à alimenter mon analyse dont j'espère vous vous délectez, j'étais même convaincu que c'était un téléfilm au rabais, genre dont France 3 nous gratifie à tours de manivelles : eh bien non, même pas, c'est bien un film pour grand écran et même pas à destination des maisons de retraite !
Je n'ai pas non plus été surpris de constater l'étendue du naufrage dans ce lac du Salagou qui sert
entre autres de réservoir d'eau pour les hydravions Canadair quand il y a des incendies de forêts aux alentours : 199 662 spectateurs !
Avis aux pêcheurs, mes amis : ayant jadis trempé du fil dans ce lac artificiel ayant jadis noyé un village pendant les vacances, j'ignorais ces manœuvres aériennes par ailleurs admirables : la zone de remplissage est assez étroite. Par contre, vous pouvez remballer votre matériel de pêche : plus aucun poisson ne mordra à l'hameçon après le passage des aéronefs ! Et si je me permettais cette mauvaise métaphore : on peut dire que vos espérances de remplissage de bourriche sont tombées dans le lac... Comme ce film d'ailleurs !
A oublier...
Créée
le 10 janv. 2023
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