Trempette à Toonville.

Découvert à la télévision un soir de fièvre étant marmot, Qui Veut la Peau de Roger Rabbit fait partie de ses films pour lesquels il est difficile de me montrer objectif tant il représente plus à mes yeux que son simple contenu.

Si aujourd'hui, je suis toujours capable de le regarder avec mes yeux d'enfant, il me rappelle surtout les week-ends chez mes grands-parents, le lecteur de VHS que je devais brancher à chaque utilisation par moi-même et le canapé confortable du salon, sur lequel je buvais mon chocolat chaud.

Certes, ses effets ont mal vieilli et ses gags ne sonnent pas toujours juste, mais ne serait-ce qu'au regard de la performance technique qu'il représente pour son époque, et par respect pour l'enfant qui sommeille en moi (et que je suis encore parfois), je ne peux qu'aimer ce vieux Roger Rabbit, comme on aime cet oncle bavard et rigolo, mais qui s'habille vraiment très mal.

Bref, Qui Veut la Peau de Roger Rabbit, c'est un chouette film.