What’s New, Pussycat? se complaît dans sa loufoquerie érigée en principe de composition au point de perdre le spectateur, souvent laissé de côté, pour lui préférer un entre-soi désagréable. S’il suscite rires occasionnels et amusement général, le long métrage souffre d’une réalisation approximative et d’une absence de rythme qui empêche le comique de se construire sur un long terme : la somme de saynètes comiques qui s’enchaînent suit une gradation allant de scènes de la vie quotidienne – crise au domicile conjugal, consultation d’un psy, fréquentation de cabarets – en « orgie » improvisée dans un château français. Derrière la caméra, Clive Donner n’est pas Blake Edwards qui, deux ans plus tôt, signait le premier volet des aventures de The Pink Panther (1963), référence explicitement citée voire plagiée sans talent. L’unique intérêt réside certainement dans la prestation virevoltante de Peter O’Toole en Don Juan subissant tel un fatum les assauts réitérés de la gent féminine.