Comédie classique, casting prestigieux, concentré de n'importe quoi généralisé, coup de tête de Romy

Avant de commencer ma critique, on va rappeler que c'est dans ce film que Romy tourne après le fiasco du tournage de L'Enfer de Clouzot, mais sans vraiment y croire, vous comprendrez donc pourquoi je parle de "coup de tête" dans le titre et, d'ailleurs, je dois avouer que c'est précisément ce qui m'a fait hésiter à voir ce film, petite tendance à me méfier de ce dans quoi elle peut s'engager sans vraiment réfléchir ou être convaincue par la qualité du film dans lequel elle s'implique. (d'ailleurs, cette méfiance, ça ne marche pas que pour les films de Romy mais en général aussi...). Mais bon, coup de tête pour coup de tête, c'est, d'ailleurs, aussi sur un coup de tête que je l'ai vu car je cherchais plutôt les innocents aux mains sales en DVD, lorsque j'ai déniché celui-ci. ^^


Un seul mot à dire nawak généralisé!! (et ça commence dés le générique de début) même l'accent de Romy en anglais, c'est proche du nawak dans ce film, paumé quelque part entre accent autrichien et accent français, mdr. ça c'est détail mais qui m'a marqué parce ayant plus vu de films où elle joue en français, je suis habituée à son charmant accent d'outre-Danube pas à ce mix improbable ^^ bref, on peut dire que c'est de la comédie américaine classique à l'ancienne, sympathique et bien délirante somme toute. Avec un premier scénario plus pas mal réussi pour Woody mais bon ce n'est pas non plus le plus élaboré ou le plus transcendant qu'il ait écrit, je dirais. D'ailleurs, le scénario est à l'image de la réalisation je dirais qui ne m'a pas non plus transcendée... fin bref, là où se film est intéressant, c'est avec son casting prestigieux long comme un bras. Et puisque malgré la flopée de grands acteurs c'est quand même un peu beaucoup pour mon Autrichienne préférée que j'ai suivi mon coup de tête et vu ce film, on va commencer par dire quelques mots de ce qu'elle fait là-dedans ou plutôt de mon avis. Me demande toujours ce que Romy fait là-dedans, en fait, même après l'avoir vu, et même elle a l'air de se le demander (elle m'étonnera toujours ^^) Alors, en théorie comme en pratique, il semblerait effectivement que Romy peut tout jouer, comme on le dit, oui ou alors presque car si sa puissance émotionnelle peut se révéler sans limite, c'est nul doute avec des personnages torturés et/ou sombres dans des drames. Si elle est une comédienne de drame absolument extraordinaire (a fortiori dans ceux ayant pour cadre la Seconde Guerre et le Nazsime), je crois que ça serait une énorme contresens que dire qu'elle est comédienne au sens premier du mot d'actrice de comédie ou alors une passable. Car, en effet, si jamais il y a quelque chose de comique c'est bien dans sa simple présence dans un comédie, qui quand même quelque qui sonne un peu faux, et non pas du à la nature de son jeu, beaucoup moins naturel que d'ordinaire. Mais justement le contre-emploi produit un contraste intéressant, malheureusement, pas assez ou trop fort pour me convaincre réellement. Donc Romy au-delà de pouvoir tout jouer avec la nuance indiquée plus haut, ose surtout tout inclus de plonger la tête la première sans réfléchir dans une comédie regrettablement moyenne mais bien plaisante pour les zygomatiques, alors qu'elle se sait plutôt comédienne de drame.


D'ordinaire, j'aime le naturel et la justesse de son jeu qu'on perd forcément un peu ici, j'aime son audace, je préfère quand même quand elle ne se lance pas tête baissée dans un projet quand même mais j'aime aussi ses coups de tête quand il l'amène à sortir d'une zone de confort déjà assez large pour permettre, en théorie, d'avoir une palette assez grande sans s'aventurer dans rôle de contre-emploi mais Romy est peut être une grande comédienne précisément pour cette raison : encore et toujours essayer de se détacher de sa zone de confort première, si tant est que l'on puisse appeler zone de confort une image dont elle a rapidement tenté de se débarrasser (créme fouettée. ), sans en être vraiment satisfaite au fond. mais aussi de sa seconde zone de confort dans laquelle elle peut déjà se balader, sortir sans vraiment en sortir, sortir ou re-rentrer avec une superbe aisance tant elle est vaste et riche. Bon Richard Burton toujours égal à lui-même et convaincant dans le comique (il est fait peut être un peu moins que dans la mégère mais tout aussi charmant et de toute façon, on a qu'un caméo de lui donc je ne vais pas trop m'avancer non plus); Woody je n'ai jamais été trés convaincu par le Woody acteur, mais plus par le Woody scénariste et réalisateur avec quelques petits bémols, cependant. Et puis en général, un casting trés sympa, tres héréroclite (comptant des acteurs de comédie quand même comme Woody ou Sellers), presque un des plus grands points forts de ce film, peut être.

Créée

le 9 déc. 2017

Critique lue 555 fois

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Louve d'Avalon

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