La première partie du film est intrigante, admirablement filmée. Le personnage principal, en pleine épiphanie, se révèle à lui-même au détour d'un club "Bondage" mystérieux et grâce à la curieuse expérience que celui-ci propose à ses clients. Triste salary man au chevet d'une épouse plongée dans un coma depuis plusieurs années, père solitaire d'un petit garçon dont il s'occupe comme il peut, la découverte du plaisir de la soumission va résonner en lui comme un coup de tonnerre. Petit à petit, l'expérience va échapper à tout cadre et tout contrôle. Deuxième partie moins réussie en mode "trop gros pour être digérée", le réalisateur force le trait sur le dynamitage des codes. le film finit en roue libre dans un délire assumé.