Ma critique de l'époque...
26 mai 1987
Certes, "Radio Days" est loin d'égaler le niveau d'excellence atteint avec "La rose pourpre du Caire". Mais il est parcouru d'une telle fraicheur, d'un séquençage original et de cet humour allenien qu'on aime tant que le charme opère. Malgré les évènements vécus, un parcours riche, et un bouillon créatif dense, Woody Allen n'oublie pas pour autant l'enfance. La nostalgie est encore ce qu'elle était. Tendre est le film.
C'est en gros le message diffusé, avec ce scénario composé de petites touches comico-sentimentales bien cernées. Ainsi que cette flopée de souvenirs de l'ère pré télévision qui remontent et imprègnent la surface de l'écran, autant que les airs musicaux de l'époque.
Très souvent irrésistible, il n'y a pas un temps mort dans un film qui se place, pour Allen, comme l'un de ses plus personnel et légèrement à part dans son traitement par rapport à sa filmo. A noter aussi, cela devient une habitude, le gros travail sur les costumes de Jeffrey Kurland ("La rose pourpre...") et les décors de Leslie Bloom ("Zelig") et de Carol Joffe ("La rose pourpre...", "Comédie érotique d'une nuit d'été")
La clé de voute de cette réussite, tient aux acteurs, surtout grâce au tandem de tête Mia Farrow, divine et Diane Wiest merveilleuse.
Extrait musical : https://www.youtube.com/watch?v=Odr-X5c1UDg&list=PLFtiyBJciXR93hTsG2iA2wG5SvA5eupIR&index=3 et une chanson interprétée par Mia Farrow https://www.youtube.com/watch?v=SNbAabA4nJU&index=30&list=PLFtiyBJciXR93hTsG2iA2wG5SvA5eupIR