Origine :
En 2012, la compagnie Disney s’est lancé sur un projet de l’univers du jeu vidéo, ce projet est nommé ‘’Les Mondes de Ralph’’ (Wreck-It Ralph).
Ce film racontait l’histoire d’un personnage de jeu vidéo d’arcade, Raph en avait assez de ses habitudes de méchant de jeu vidéo.
Un jour, il a décidé de quitter sa propre borde d’arcade pour aller dans une autre, ça a failli causer des gros problèmes sur les autres bordes d’arcade et il a créé une relation amicale avec Vanellope von Schweetz.
Le film a été bien apprécié aussi bien par le public que par la critique et Disney n’a pas attendu pour faire une suite.
Cette nouvelle histoire reprend les événements du premier film 6ans plus tard, mais les scénaristes ont décidé d’utiliser nos 2 personnages de jeu vidéo pour parler de l’univers d’Internet.
La suite sort en salle en 2019 et comme pour le premier film, c’est un succès.
Critique :
Selon mes recherches, Internet date de la fin des années 50 et le but était de transmettre des informations sur des réseaux de communication militaire, mais dans les années 70, des programmeurs d’informatique se sont lancé sur un projet d’ordinateur et de réseaux informatiques pour communiquer.
En 1983, ce réseau informatique est officiellement nommé Internet avec un i majuscule et au fil des années, Internet est devenu un outil très important pour communiquer, pour faire des recherches, pour se divertir, pour faire des achats, etc.
Internet a connu plusieurs générations, a eu une évolution positive et négative sur les utilisateurs et à ce jour, on commence à entrer dans une 4ème révolution industrielle.
Dans le domaine du cinéma, on a eu droit à des films qui parlent d’Internet et de ses utilisateurs comme ‘’Superman 3’’de Richard Lester, ‘’Unfriended’’ de Levan Gabriadze, ‘’Terreur.point.com’’ de William Malone, ‘’WarGames’’ de John Badham, ‘’Intraçable’’ de Gregory Hoblit, ‘’Stay Alive’’ de William Brent Bell, ‘’Hellraiser 8 : Hellworld’’ de Rick Bota, ‘’Die Hard 4 : Retour en enfer’’ de Len Wiseman, ‘’Le Cobaye’’ de Brett Leonard, ‘’Terminator 3 : Le Soulèvement des machines’’ de Jonathan Mostow, ‘’Hackers’’ de Iain Softley, ‘’Nerve’’ de Henry Joost, Ariel Schulman, ‘’SEARCHING - PORTÉE DISPARUE’’ d’Aneesh Chaganty, ‘’The Social Network’’ de David Fincher, etc.
Oui, le 7ème art en a fait voir de tous les couleurs sur le thème d’Internet et quand Disney se lance sur un projet comme celui-ci, ça risque de ne pas d’être original, parce que ce film cible un jeune public et la famille.
Et ‘’Ralph 2.0’’ (Ralph Breaks the Internet) ne se montre pas original comme le premier film, mais par rapport à son prédécesseur, il a quelques chose qui le rend plus intéressant.
Voyez-vous, nos 2 personnages principaux représentent 2 types de génération avec des caractéristiques différentes.
D’un côté, on a Ralph, un homme-enfant qui représente l’ancienne génération dont ses habitudes sont fidèles et de l’autre côté, on a Vanellope von Schweetz, une petite fille à l’âge adulte qui représente la génération actuelle dont ses habitudes commencent à lui lasser.
Malgré leurs mentalités différentes, ils ont un point commun, l’amitié, mais l’arrivé d’Internet va créer une barrière entre ces 2 personnages.
Pour Ralph, Internet est un outil pour se sortir de quelques situations difficiles, mais pour Vanellope von Schweetz, Internet est son monde à elle et sa véritable vie sociale.
Leur point de vue sur Internet montre une opposition et cela crée une force à cette suite, surtout quand on les voit utiliser Internet à leur sauce.
Au départ, ils ne connaissant pas encore les fonctions de ce réseau (ce qui va poser plus de problèmes pour leur quête), mais à mesure qu’on avance dans le film, leurs méthodes vont être différentes.
Ralph va en quelque sorte prostituer sa dignité pour créer un buzz sur YouTube et ça dans le but pour gagner l’argent pour réparer la borde arcade de Vanellope von Schweetz.
Pendant Ralph fait son truc, la méthode de Vanellope von Schweetz est plus correcte, elle va aller sur le site de Disney et se créer d’amitié avec les princesses de cette compagnie.
La force de cette suite n’hésite pas à montrer les inconvénients sur nos 2 personnages, Ralph perd sa dignité et se fait insulté dans les commentaires, quant à Vanellope von Schweetz, elle créée un fossé entre elle et Ralph et surtout, elle se faire harceler par des antivirus du site Disney (qui sont représenté par des clones de la licence ‘’Star Wars’’, ce qu’on peut interpréter que Disney est devenu le mal de la nouveauté et des concurrents).
La suite montre aussi la mentalité des gens qui regardent des vidéos sur YouTube, ils sont représentés comme des gens banals, ennuyeux, voir même des aliénés, vu le nombre de likes sur les vidéos de Ralph.
Sans oublier le plus important dans cette suite, les virus.
Disney montre de 2 types de virus, il y a ceux qui créer des bugs informatiques et peut mettre en danger Internet et le virus de Disney.
Non, vous ne rêvez pas, Disney a son propos virus et son virus est la nostalgie de son public.
Quand Vanellope von Schweetz fait la connaissance des princesses de Disney, il y a un moment où Arielle, la petite sirène se met à chanter sa chanson la plus connue ‘’Partir là-bas’’.
Cette chanson a envoûté l’esprit de mon enfance, les oreilles de Mickey Mouse sont sortie de mon crâne et je me suis mis à chanter la chanson d’Arielle, mais aussi celle de Vanellope von Schweetz (même si cette chanson-ci manqué d’originalité).
Et depuis des années, des chaines de YouTube comme ‘’Le Cinéma de Durendal’’ et ‘’AnalGenocide’’ m’ont mis en garde contre les méthodes de Disney et malgré que Disney se parodie elle-même avec humour dans cette suite, cette compagnie est très forte pour jouer avec nos sentiments et notre nostalgie.
Verdict :
Certaines personnes exigeante diront que ‘’Ralph 2.0’’ est un vulgaire plagiat de ‘’Le Monde secret des Emojis’’ (The Emoji Movie) de Tony Leondis, mais je ne partage pas sur ce point.
‘’Le Monde secret des Emojis’’ faisait une parodie sur le vocabulaire et de l’utilisation des portables par des jeunes.
Alors qu’avec ‘’Ralph 2.0’’ fait une parodie sur l’utilisation d’Internet par plusieurs générations différentes et en exposant les conséquences.
Même si le film s’éloigne du concept du jeu vidéo, il montre une certaine honnêteté sur l’utilisation d’Internet et sur son divertissement familial qui marche bien.
Et ses méthodes pour jouer avec la nostalgie du spectateur montrent le mauvais fond sur la compagnie Disney et le succès de certains remakes en live par un public envoûté.