Tiens, Hans Zimmer campe le role d'Ennio Morricone dedans, tu savais ???
Mieux, les gentils ont la gueule cassée, digne du lambda pochetron devant l'éternel, typé fin fond de bistrot de campagne, genre affilié FN de père en fils depuis 3 générations consanguines (mais eux ils sont vraiment gentils, et humains tu vois...,Bien que ce ne soit pas l'envie de bruler le premier étranger débarquant en ville qui leur manque) Splendide.
Donc, Dirt city, grain de sable collapsant à l'abris des regards, se débat pour sa survie dans un dernier souffle, graphiquement somptueux.
Et c'est la que la sauce existentialiste classique, prévisiblement minutée, programmée, inlassablement calquée sur le modèle scénaristique de productions "DreamWorks" ( alors qu'en l'occurence ici il s'agit d'un produit Paramount/Nickelodeon ) , servi avec ses habituels caméos et références cinématographiques, prend le relai et lasse au final assez vite.
Alors oui tu pouffes une fois ou deux mais ça t'emballe pas plus que ça, du coup tu espères , tu attends que ça s'installe... Mais c'est beau, vraiment. Alors grand bien fasse à ta rétine tu t'accroches...Tu tolères même quelques ellipses scénaristiques pour au final te lever de honte et crier ta haine au monde entier à la résolution du climax de fin ..... ( non je ne te spoilerais pas mon lapin, ne t'inquiète pas.)
Mais tout de même Tu es content d'être resté jusqu'au bout ... ne serait-ce que pour bander sec sur un générique graphiquement épique monté sur un "Rango Theme Song" interprété par Los Lobos, et tu pleures, tellement tu te dis que toute ta vie tu aurais voulu être un artiste, pour pouvoir, toi aussi, faire ton numéro.
Rango, Le genre de films pour lequel on ne décolle pas forcément au premier visionnage, mais vers lequel on aime revenir s'attarder et pourquoi pas s'attacher, une fois les vides scénaristiques tolérés, oubliés et finalement enterrés. (un peu comme l'espoir que j'avais de le voir en V.O).
Par contre n'emmène pas ta petite cousine de 4 ans... Quoi que les jeunes maintenant tu sais... Depuis qu'ils ont internet et depuis que TF1 a déplacé ses programmes « Hollywood Night » à la case de 14h juste avant la sieste , plus rien ne les choque...
Je t'embrasse mon Canard. Bisous.