Mettre en film un personnage tel que Raspoutine est déjà difficile. Le faire en moins de 5 heures encore plus. Mais si pour arriver à rentrer au chausse-pieds tout-çadans l'objectif on cumule les fautes, il ne faut pas s'étonner qu'à la sortie cela donne de la boisson frelatée.
Gérard avait peut-être gouté la Vodka sur le tournage (deux-trois bouteilles pas plus, juste pour mouiller les lèvres) tant il est loin du jeu qu'il est capable de fournir, ou alors c'est qu'il a été extrêmement mal dirigé, au même titre que les autres acteurs.
Le Tsar aux yeux bleus, pacifique et proche de Raspoutine se transforme en type banal aux yeux marrons qui en reste éloigné. La mère du peuple est une femme creuse alors qu'elle était totalement prise de spiritisme et portait la culotte, l'enfant est sans consistance. Un ramassis d'acteurs dans un panier de fruits, à moins que ce soit l'inverse.
Cela donne un film moyen moins, à peine achevé, comme une volonté de sortir vite fait bien fait une affiche pour appâter le chaland et fournir un bon cachet aux copains.