Par son histoire et ses personnages obsédés par ce qui se passe dans leurs caleçons, Rattrapage se voudrait un mix d'American Pie et de Very Bad Trip, à la sauce Philippe Lacheau.
Le résultat est un film d'une grande rareté tant on ne trouve absolument rien à sauver. Le scénario tourne rapidement à vide et le rythme se retrouve en panne sèche ; au milieu du film on sent bien qu'il n'y a plus grand chose à faire faire aux personnages qui se sont déjà masturbé, ont déjà reluqué nombre de fesses et de grosses poitrines, et qu'on a déjà placé une bonne douzaine de fois les mots bite ou couille dans les dialogues. Les jeunes acteurs sont totalement fades et livrés à eux-mêmes ; on les pardonne : ils n'ont rien à défendre tant les situations sont telephonées et les dialogues indigents et gratuitement vulgaires. Même la musique est mauvaise...mais omniprésente vu qu'on est dans un festival électro. Un petit mot sur la réalisation pour dire qu'un épisode de camping paradis est mieux foutu.
Au final, il ne reste qu'une question : comment, en France, trouve-t-on du pognon pour produire une telle bouse.