"Excusez moi, c'est un peu lourd, je pose ça là." dit Spielberg en posant ses énormes bollocks sur le cinéma.
Ready Player One est (à mon sens) un des meilleurs Spielberg et, comme disait l'autre fan de néon et de cinéma, un de ses plus importants. Il pas juste important parce que c'est le rêve devenu réalité de chaque enfant ayant au moins une fois de sa vie touché à un jeu vidéo. Il est important parce qu'il va faire rêver chaque enfant qui touchera à un jeu vidéo. Parce que c'est ça la force de Spielberg, cette envie de faire rêver. Bordel de merde, qu'est ce que j'aime ce film, et putain de pute qu'est ce que Spielberg aime son public. Ça se voit, il aime l'humanité, il aime son public et il aime les jeux vidéos. Il veut nous faire rêver, nous emmener loin de notre réalité pas toujours super fun, et en même temps nous apprendre à la surmonter. Mais ! Dis donc !? C'est étrange ! On dirait que la description précédemment effectuée pourrait être appliquée au personnage de Halliday (le créateur de l'OASIS). Comme si l'auteur de cette critique voulait dresser un parallèle entre Spielberg et Halliday ( le décédé, pas le décédé ). Et en effet c'est le cas les jeunes ! Spielberg est Halliday, un geek visionnaire qui fait rêver son monde en lui apprenant à apprécier la réalité.
Alors oui, on pourra trouver le film un peu manichéen (et à raison), et sans doute que si le milieu vidéo ludique ne vous est pas familier, ou si il l'est mais que vous n'appréciez pas les marques d'affections ( pauvre vous ), vous risquez de ne pas apprécier ce film, et c'est normal, tout le monde n'a pas les mêmes goûts, certains mangent leur caca d'autres non. Mais bordel, ce film est le meilleur hommage au jeu vidéo depuis Scott Pilgrim vs. the World, et juste pour ça, je rêve naïvement que Crossed sera relancé uniquement pour ce film.
Il est tard, bisou