Mais quel TUERIE ce film!
La première fois que j'ai vu la BA, j'étais totalement conquis par la proposition.
Tellement conquis, qu'avec un amis on est allé le voir une semaine en avance alors qu'il n'étais même pas programmé et on est sortis du cinéma comme des cons ne savant plu faire de leur soirées. Mais on est quand même allé le voir la semaine suivante.
Du bon blockbuster comme je l'aime. Qui nous en met plein la gueule et ne nous prend pas pour des cons. Avec des tonnes et des tonnes de référence à la Pop Culture qui sont bien utilisés contrairement à ce que beaucoup de gens disent.
Spielberg ne se dit pas "ben là je vais mettre la moto d'Akira et la Delorean de "Retour vers le Futur" pour faire cool". Non, il met ce genre d’élément pour servir son récit et pour que son public s'identifie à quelque chose qu'il connait.
Je pense que les gens qui n'ont pas aimés ce film, ne l'ont pas aimés parce que ça fait tellement longtemps qu'on les abreuvent de films bourré de références et de nostalgies sans avoir compris ce qu'ils transposé à l'écran, avec des film médiocres comme ceux de Marvel.
Spielberg c'est pas un vieux cons qui crache sur les geeks. C'est même l'un des cinéastes geek les plus célèbres. Déjà parce qu'il a créer par le passé des œuvres aux univers qui nous ont fascinés et qui ont enrichies cette "culture geek". Mais aussi, parce qu'il est lui même un geek et qu'il comprend cette culture. Spielberg c'est un mec qui a installé un câble réseau entre chez lui et Robin Williams pour jouer en ligne sur leurs ordis. C'est le mec qui a créer les jeux "Medal of Honor". Et qui dès ses débuts nous a montré son amour pour la pop culture.
C'est un film où il s'est totalement investis en tant qu'auteur. Le héros c'est un jeune Steven, et James Halliday c'est le vieux Steven nostalgique. Au passage, Halliday est un personnage sur lequel je m’identifie totalement, un excentrique en phase avec le monde virtuel et non avec le réel.
Et Spielberg a réalisé ce film comme si il l'avait encore 20 ans, histoire de nous dire qu'il n'est pas rouillé.
Sur une scène en particulier (que je ne peux pas spoiler), Spielberg rend encore une fois un émouvant hommage à l'un de ces amis cinéastes qui a marqués nos esprits de spectateurs.
Le film nous dis aussi que le monde virtuel n'est pas mauvais, que c'est très cool de jouer à des jeux vidéos, mais juste qu'il ne faut pas oublié la réalité.
Il porte aussi un message sur la jeunesse qui se rebelle contre la génération qui méprise les œuvres qu'elle aime, et qui se battent pour pouvoir continuer à jouer librement sans capitalisme.
Il y a trop de chose à dire sur ce film, donc je finirais par ceci.
Si ce film me fait pleurer à chaque fois que je le vois, c'est parce que toute ma vie j'ai eu le sentiment que ce que j'aimais était débile, que j'étais étrange d'aimé et de regarder "Star Wars", de lire "Batman", de jouer à "Crash Bandicoot" sur PS1 plutôt que de jouer dehors et d'écouter du vieux rock années 80 plutôt que les chanteurs qu'on nous vendais. On va pas se mentir, cette "culture geek' a souvent était méprisé.
Mais avec ce film, j'ai l'impression que Spielberg se comporte comme un vieux pote avec moi. Qu'il vient me voir, me tape sur l'épaule et me dit: "Tu vois tout les trucs que tu aimes? C'est pas débiles, c'est trop cool et je vais te le prouver!"
Et rien qu'en y pensant, à ce sentiment, je verse ma petite larme.