Un film qui recèle de nombreux sacs à malices. Bon le film n'est parfait en tout point et en tant que fan du Kid de Cincinnati, j'en ai fait abstraction, le roman à l'origine n'est pas terrible et Spielberg en a fait un miracle sur pellicule... Pourquoi ?.. Tout simplement parce que Spielberg fait partie de ceux qui ont contribué à la pop culture, il fait partie de ceux qui ont influencé un nombre énorme de réalisateurs, il fait partie de ceux qui font, malgré eux ?.., partie de ce qu'on appelle la culture "geek"... En fait c'est pareil que la pop culture^^.
En réalisant ce film, Steven Spielberg remet en quelques sortes les pendules à l'heure, il montre qu'il en a toujours sous le coude en matière de divertissement débridé, contrairement à un J.J. Abrams qui se contente de faire du recyclage en nous refourguant un STAR WARS qui a déjà l'air bien fatigué, ou à l'inverse d'un Villeneuve ou d'un Nolan, trop prétentieux pour céder au plaisir total qu'est le vrai divertissement, même s'il comporte un message, Steven Spielberg s'amuse justement comme un gamin avec tous les outils qui sont à sa portée tout en diluant quelques petits messages subliminaux et autres petites chose qui nous font bien comprendre qu'on est devant un film du maître.
Car outre les références filmiques et vidéoludiques et contrairement à ceux que j'ai cité plus haut, Steven Spielberg s'adresse avant tout à nous ! "Sortez vos mains de vos poches et lancez-vous !".
À l'instar d'un James Cameron, Spielberg se montre assez pessimiste et optimiste à la fois en ce qui concerne l'avenir, les nouvelles technologies et surtout l'isolement des gens devenus addicts aux réseaux sociaux et au monde virtuel en général, D'ailleurs la mélancolie ambiante du monde réel tranche radicalement avec l'Oasis, tout en nous faisant comprendre que nous ne devons pas avoir peur du futur, il nous fait comprendre qu'il faut utiliser certaines technologies avec prudence...
Un film réellement universel et pour tous les âges.
À travers le personnage de James Donovan Hallyday on peut en fait voir le reflet de Steven Spielberg... En comparaison à ce qui se fait à côté, Spielberg nous livre un pur rollercoaster doublé d'un magnifique message. Un petit bijou signé par celui qui est et qui restera "THE ONE".
Spielberg c'est Kubrick et Disney à la fois.