Avant ce film, je n'avais pris qu'une seule grande claque cinématographique.



C'était Lalaland. Je peux désormais affirmer que je viens de m'en prendre une deuxième, et je n'aurais jamais pu deviner que ça serait avec un film de Steven Spielberg.


Depuis nombreuses années, les personnes fans de culture pop sont critiquées, raillées, notamment dans le domaine du jeu vidéo (Nagui si tu nous vois). Les médias en tout genre, le terme "Geek" qui ne veut plus rien dire, si ce n'est une insulte désormais, est utilisé à tout va par n'importe qui.


La plupart des productions américaines utilisent encore de nombreux clichés, des personnes en surpoids experts en informatique et célibataires (Spiderman Homecoming avec le meilleur ami de Peter Parker en est encore un exemple très récent) donc je ne vous cache pas que je m'attendais à une ribambelle de clichés, à la limite de l'insultant.


Et pourtant, enfin, un film qui rend hommage à la culture pop, à l'essence même du jeu vidéo. Une BO qui balance et qui fixe tout de suite le décor, sourire au lèvres, je m’apprêtais à voir le plus bel hommage jamais réalisé en ce jour à...je peux le dire, ma "communauté" et tout ce qu'elle représente.



Des références, énormément de références.



Anciennes, récentes, il y a de tout, pour tout le monde. Sauf qu'à mes yeux c'était tout sauf un film pour enfants. Il a été fait pour nous, fans inconsidérés de jeux vidéos, de films, de musique. Shining, Overwatch, Atari, Mortal Kombat, des tonnes et des tonnes de clins d’œil ont peuplé ce film, dont l'intrigue est originale et à la fois classique car reprenant les codes du jeu vidéo (le chiffre 3 notamment)


Je n'en dirai pas plus car le trailer aussi a été bien réalisé car il ne dévoile presque rien du film. Profitez, riez, souriez, pleurez.


C'est le premier film de ce genre où j'ai pleuré de joie, littéralement. J'ai frissonné à certaines scènes, tant je m'identifiais parfois.


Vous qui aimez la pop culture, nous qui aimons la pop culture, nous avons enfin été remercié et salués.

Vorthil
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le 31 mars 2018

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Vorthil

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